sexta-feira, abril 03, 2009

"régime de la terreur"

Origem do documento: www.africatime.com, 03 Abr 2009
(Le Figaro 03/04/2009)


Vingt-et-un partis d'opposition de Guinée-Bissau, pays pauvre et instable d'Afrique de l'Ouest, ont appelé jeudi à la démission du gouvernement après les agressions perpétrées par des militaires contre un ancien Premier ministre et un avocat.

"Le gouvernement semble incapable de contrôler les militaires", a déclaré à l'AFP Silvestre Alves, dirigeant du Mouvement démocratique (bissau-)guinéen (MDG), une petite formation sans siège au Parlement, et porte-parole du collectif.

Le collectif des 21 partis faisait notamment allusion à l'agression mercredi par des militaires non identifiés de l'ancien Premier ministre et actuel président de la Cour des comptes et opposant José Fadul.

"Trop c'est trop, plus personne n'est à l'abri des brutalités des militaires qui cherchent à tout contrôler. Le gouvernement, ne pouvant rien faire pour mettre un terme à cette terreur, doit tout simplement démissionner pour démontrer qu'il ne cautionne pas l'acte des militaires", a ajouté M. Alves.

"Nos téléphones sont sous écoute, des militaires peuvent débarquer à tout moment dans nos résidences et nous agresser en toute impunité. Nous vivons dans un état dictatorial", a-t-il lancé.

Plusieurs autres dirigeants politiques, comme Carlos Vamain du Forum civique (petite formation sans siège au Parlement), ont affirmé que les militaires régnaient "en maîtres absolus et le gouvernement ne dit rien".

© Copyright Le Figaro



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