sexta-feira, abril 03, 2009

Présence des putschistes le 4 avril: La Présidence veut rattraper ses cartons d’invitation

Origem do documento: www.africatime.com, 03 Abr 2009
(Le Quotidien (Sn) 03/04/2009)


La levée de boucliers, suscitée par l’invitation à la fête du 4 avril adressée à des pays dirigés par des régimes putschistes comme la Mauritanie, la Guinée et la Guinée-Bissau, pousse les autorités sénégalaises à mener des démarches diplomatiques afin de dissuader ses futurs hôtes à ne pas venir à Dakar.

Le Sénégal aurait-il peur ? Suite à l’article paru dans Le Quotidien n°1868, hier, faisant état de l’invitation que le Sénégal a adressée à la Guinée, la Guinée-Bissau et la Mauritanie, pour la célébration de la fête de l’indépendance, d’autres informations sont en train d’être relayées. En effet, le Sénégal qui avait convié toute la sous-région à venir assister à la célébration de la 49e année de son accession à l’indépendance, serait en train de mener des tractations, visant à faire désister ces pays. Ainsi, des négociations diplomatiques sont effectuées dans l’ombre, pour que les trois pays cités n’envoient plus leurs délégations à Dakar.
En effet, dans son édition datée d’hier, Le Quotidien annonçait que l’invitation adressée aux nouvelles autorités putschistes bissau-guinéennes a soulevé des inquiétudes dans certains rangs militaires et organisations des Droits humains.

Ainsi, si cela s’avérait juste, la célébration de la fête de l’Indépendance du Sénégal verrait la participation des pays membres de la Cedeao. Mais, ce qui a retenu l’attention, c’est la participation des pays voisins du Sénégal comme la Mauritanie, la Guinée et la Guinée-Bissau. Car, deux de ces trois pays, dirigés par des putschistes (général Mohamed ould Abdel Aziz pour la Mauritanie, capitaine Dadis Camara pour la Guinée), sont mis au ban de la Communauté internationale. De même que la Guinée-Bissau où, les récents évènements dramatiques avaient entraîné les assassinats du Président Nino Vieira et du chef d’Etat-major des Armées, le général Tagme Na Waï. Cet état de fait avait favorisé l’isolement diplomatique de ce pays et, la main mise de l’Armée dans la conduite des affaires.

Par Binta NDONG
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