terça-feira, abril 07, 2009

Pour que la lumière soit faite sur le meurtre de Nino et Tag Mé Na Waï

Origem do documento: www.africatime.com, 07 Abr 2009
(Le Quotidien (Sn) 07/04/2009)


Le Front contre l’impunité en Guinée-Bissau exige de l’Union africaine, de l’Oif et de la Cedeao la mise en place d’une Commission d’enquête internationale indépendante pour faire éclater la vérité sur l’assassinat du Président Nino Vieyra et du Général Tag Mé Na Waï.

Une Commission d’enquête internationale indépendante exigée

La volte-face de l’Union africaine (Ua) dans le dossier bissau-guinéen n’agrée pas le Front contre l’impunité en Guinée-Bissau. Cette structure l’a fait savoir à travers une lettre ouverte, adressée à Jean Ping, président de la Commission de l’Ua, à Abdou Diouf, Secrétaire général de l’Oif et à Mohammed Ibn Chambas, Secrétaire exécutif de la Cedeao. Cette structure se désole que l’Union africaine condamne «seulement ce qui lui apparaît comme un changement, avec mort d’homme, à la tête de l’Etat».

L’absence de fonctionnement de la Commission d’enquête créée par le gouvernement bissau-guinéen, «composée de 5 policiers, 3 magistrats et de 3 militaires, dont un des meurtriers présumés», inquiète le Front selon qui, «les enquêtes vont patauger dans le marigot des procédures et, si elles arrivaient à démarrer, elles ne mèneraient nulle part». Suffisant pour demander la mise sur pied d’une Commission d’enquête internationale indépendante sur le meurtre du Président Nino Vieyra et du Général Na Waï.

Le Front contre l’impunité réclame la mise en quarantaine du gouvernement et de la junte bissau-guinénene et attend de l’Ua, l’Oif et de la Cedeao qu’elles «disent clairement à la face de l’Afrique et du monde, qu’il y a eu un coup d’Etat, que les sanctions conséquentes soient prises et que les assassins et leurs commanditaires soient démasqués et jugés».

Le Front soutient qu’il a déjà été établi «la complicité du Premier ministre actuel, Carlos Gomez Junior et du chef d’Etat-major Zamora Induta et son adjoint Malang Ndiaye, commandant de la garnison de Mansoa, qui a mené l’attaque contre la résidence du Président Nino». Elle rappelle qu’«un certain ’docteur’ Malang Tcham, infirmier militaire, a été identifié comme ayant utilisé le coupe-coupe retrouvé sur les lieux du crime. Il n’a jamais été interrogé».

La Cedeao a condamné les violations des Droits humains, et s’est «émue de l’impunité croissante au sein des Forces armées» de ce pays et, s’est également inquiétée des sévices «de la part de militaires (contre) l’ex-Pm Francisco Fadul et Pedro Infanda, ’un avocat connu’».

Le Secrétaire général de l’Onu a déclaré, indique-t-on, que la Guinée-Bissau devrait procéder à une enquête complète et transparente sur les assassinats du Président Vieira et du Général Tag Mé Na Waï, afin de poursuivre en justice ceux qui en sont responsables.

Par Mamadou T. DIATTA
© Copyright Le Quotidien (Sn)



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