quarta-feira, abril 29, 2009
ASSASSINATS AU SOMMET DE L’ÉTAT EN GUINÉE-BISSAU : Les investigations prolongées
Origem do documento: www.africatime.com, 29 Abr 2009
(Le Soleil 29/04/2009)
Bissau - La commission nationale d’enquête mise en place début mars en Guinée-Bissau après le double assassinat du chef d’état-major et du chef de l’Etat a prolongé la durée de ses investigations, a-t-on appris hier de source judiciaire.
"La durée des investigations a été prolongée de 15 jours", jusqu’à la prochaine semaine de mai, a indiqué cette source proche du bureau du Procureur général Luis Manuel Cabral, qui préside la commission. Cette source a également affirmé ne disposer d’aucune "piste sérieuse" pour l’assassinat du président Joao Bernardo Vieira, faute de "témoin-clef".
"Nous avons pour le moment entendu un groupe de soldats de la garde présidentielle en poste le jour de l’assassinat du président. Mais les informations que nous avons recueillies n’indiquent aucune piste sérieuse", a-t-elle dit.
"Nous sommes face à un dossier qui risque de se terminer sans preuves matérielles, car jusqu’à ce jour, nous n’avons aucun témoin-clé dans le dossier".
Une autre source au sein de la Police judiciaire a de son côté déploré "de nombreuses entraves dans l’investigation", évoquant "beaucoup de difficultés à interroger certaines personnes hautement placées dans l’armée qui a encore la haute main sur le dossier". Dans la nuit du 1er au 2 mars, le chef d’état-major général des forces armées, le général Batista Tagmé Na Waie, avait été tué par l’explosion d’une bombe. Quelques heures plus tard, le président Vieira avait été tué chez lui par des militaires.
La commission d’enquête nationale -cinq policiers, trois magistrats et deux militaires- n’avait commencé à travailler que le 12 mars, avec un premier mandat d’un mois.
La Ligue bissau-guinéenne des droits de l’Homme a exprimé sa préoccupation, estimant que les enquêtes donnaient la priorité à l’assassinat du chef d’état-major. Six officiers - cinq hommes et une femme - ont été arrêtés dans le cadre de cet attentat.
AFP
© Copyright Le Soleil
(Le Soleil 29/04/2009)
Bissau - La commission nationale d’enquête mise en place début mars en Guinée-Bissau après le double assassinat du chef d’état-major et du chef de l’Etat a prolongé la durée de ses investigations, a-t-on appris hier de source judiciaire.
"La durée des investigations a été prolongée de 15 jours", jusqu’à la prochaine semaine de mai, a indiqué cette source proche du bureau du Procureur général Luis Manuel Cabral, qui préside la commission. Cette source a également affirmé ne disposer d’aucune "piste sérieuse" pour l’assassinat du président Joao Bernardo Vieira, faute de "témoin-clef".
"Nous avons pour le moment entendu un groupe de soldats de la garde présidentielle en poste le jour de l’assassinat du président. Mais les informations que nous avons recueillies n’indiquent aucune piste sérieuse", a-t-elle dit.
"Nous sommes face à un dossier qui risque de se terminer sans preuves matérielles, car jusqu’à ce jour, nous n’avons aucun témoin-clé dans le dossier".
Une autre source au sein de la Police judiciaire a de son côté déploré "de nombreuses entraves dans l’investigation", évoquant "beaucoup de difficultés à interroger certaines personnes hautement placées dans l’armée qui a encore la haute main sur le dossier". Dans la nuit du 1er au 2 mars, le chef d’état-major général des forces armées, le général Batista Tagmé Na Waie, avait été tué par l’explosion d’une bombe. Quelques heures plus tard, le président Vieira avait été tué chez lui par des militaires.
La commission d’enquête nationale -cinq policiers, trois magistrats et deux militaires- n’avait commencé à travailler que le 12 mars, avec un premier mandat d’un mois.
La Ligue bissau-guinéenne des droits de l’Homme a exprimé sa préoccupation, estimant que les enquêtes donnaient la priorité à l’assassinat du chef d’état-major. Six officiers - cinq hommes et une femme - ont été arrêtés dans le cadre de cet attentat.
AFP
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