terça-feira, março 03, 2009

Réunion extraordinaire de l'Union africaine consacré à la Guinée-Bissau

Origem do documento: www.africatime.com, 03 Mar 2009
(Le Temps.ch 03/03/2009)


Une réunion extraordinaire du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) s'est ouverte mardi à Addis Abeba sur la situation en Guinée-Bissau après l'assassinat lundi du président bissau-guinéen Joao Bernardo Vieira
.
Les ambassadeurs des pays membres de l'UA, réunis à huis clos, vont discuter d'une éventuelle suspension de la Guinée-Bissau des instances de l'organisation continentale.

Le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, s'est joint à la réunion peu après son ouverture. Réagissant lundi à l'assassinat du président Vieira, M. Ping avait "condamné fermement" cet "acte criminel" qu'il avait qualifié de "coup d'Etat".

L'UA condamne systématiquement toute prise de pouvoir illégale et suspend automatiquement tous les pays où se déroulent des coups d'Etat, comme cela avait été le cas pour la Mauritanie et la Guinée (Conakry), théâtre de coups d'Etat en 2008.

L'UA peut également décider de sanctions, comme cela a été le cas récemment contre la junte mauritanienne.

Contrairement à la procédure habituelle, la presse n'a pas été invitée mardi à assister à l'ouverture de la réunion du CPS, ni à la présentation de la situation en Guinée-Bissau par la Commission de l'UA.

Le CPS est présidé au mois de mars par le Bénin, mais c'est l'ambassadeur du Burkina Faso qui préside la réunion de mardi en l'absence de son collègue béninois, a-t-on appris auprès de l'UA.

Dans un communiqué transmis lundi soir à l'AFP, l'UA avait "réaffirmé l'attachement de l'UA à la Déclaration de Lomé et à tous les autres instruments de l'UA relatifs aux changements anticonstitutionnels de gouvernement, ainsi que le rejet total de toute tentative de changement anticonstitutionnel de gouvernement".

Le président de la Commission de l'UA "a pris contact avec les dirigeants de la région pour identifier les voies et moyens de résoudre la crise actuelle", précise ce communiqué.

Le président Vieira a été tué par balles par des militaires tôt lundi à la suite d'un attentat à la bombe qui avait coûté la vie quelques heures plus tôt au chef d'état-major de l'armée, le général Tagmé Na Waié. Ces violences ont été condamnées par la communauté internationale.



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