sexta-feira, março 20, 2009
Les bombes qui ont tué Tagmé Na Waié proviennent de l’étranger, selon Zamora Inducta
Origem do documento: www.africatime.com, 20 Mar 2009
(Kaba Bachir 20/03/2009)
Le commandant Zamora Inducta, nommé par le gouvernement bissauguinéen à la tête des Forces armées, a confié jeudi à APA que la bombe qui a tué le général Tagme Na Waié est d’origine étrangère. Dans un entretien avec APA, le capitaine de frégate Inducta Zamora a reconnu que l’armée a facilité la mise en place de la bombe ayant causé la mort du chef d’état-major général des Forces armées bissau guinéennes, début mars à Bissa, la capitale.
"Des informations nous sont parvenues faisant état de l’existence de bombes dans le pays de même que d’autres explosifs", a t-il précisé.
Toutefois, l’enquêtes de la commission militaire créée à propos de la mort de Tagme Na Waié, va se poursuivre, souligne le patron des armées bissau-guinéennes.
Déplorant les lenteurs dans la mise en place du budget que le comité avait proposé au gouvernement, "resté sans suite", le commandant Induta observe qu’il est difficile de réunir la commission et prendre contact avec les personnes à interroger.
selon lui, les restrictions rendent difficile le travail et compromettent le respect les délais fixés, ce qui ralentit l’enquête pour élucider les circonstances de l’attentat meurtrier dont le défunt chef d’état-major des armées a été victime.
Néanmoins, le nouveau chef des armées a recommandé la prolongation de la période initiale de 10 jours pour que la commission d’enquête militaire puisse déposer ses conclusions.
Zamora Inducta a d’autre part relevé qu’il n’est pas nécessaire de révéler le nombre de personnes arrêtées, confirmant toutefois l’arrestation puis l’élargissement de personnes sur qui pèsent des soupçons.
"A la lumière des informations reçues, il y a eu des arrestations, pour des mesures préventives. Mais, après enquête, le détenu peut être libre", a t-il expliqué.
Inducta Zamora a réaffirmé que "il n’y aura pas de persécution autre que dans le cadre des enquêtes en cours à l’encontre des personnes suspectées.
"J’ai été en contact plusieurs fois avec la société civile de Guinée Bissau, qui est très préoccupée par la spéculation. Je leur ai donné la permission de visiter les prisonniers", a déclaré Zamora Inducta.
Certains disent qu’ils sont persécutés, en particulier les proches de l’ancien Président de la République Nino Vieira, lui-même assassiné le lendemain en signe de représaille.
Minuscule Etat de la région septentrionale de l’Afrique de l’Ouest, la Guinée Bissau est en proie à une instabilité socio-politique ponctuée de violences sur fond de trafic de drogue dure en provenance d’Amérique latine.
AUTEUR:Copyright Apa
2009-03-19 22:20:52
© Copyright Kaba Bachir
(Kaba Bachir 20/03/2009)
Le commandant Zamora Inducta, nommé par le gouvernement bissauguinéen à la tête des Forces armées, a confié jeudi à APA que la bombe qui a tué le général Tagme Na Waié est d’origine étrangère. Dans un entretien avec APA, le capitaine de frégate Inducta Zamora a reconnu que l’armée a facilité la mise en place de la bombe ayant causé la mort du chef d’état-major général des Forces armées bissau guinéennes, début mars à Bissa, la capitale.
"Des informations nous sont parvenues faisant état de l’existence de bombes dans le pays de même que d’autres explosifs", a t-il précisé.
Toutefois, l’enquêtes de la commission militaire créée à propos de la mort de Tagme Na Waié, va se poursuivre, souligne le patron des armées bissau-guinéennes.
Déplorant les lenteurs dans la mise en place du budget que le comité avait proposé au gouvernement, "resté sans suite", le commandant Induta observe qu’il est difficile de réunir la commission et prendre contact avec les personnes à interroger.
selon lui, les restrictions rendent difficile le travail et compromettent le respect les délais fixés, ce qui ralentit l’enquête pour élucider les circonstances de l’attentat meurtrier dont le défunt chef d’état-major des armées a été victime.
Néanmoins, le nouveau chef des armées a recommandé la prolongation de la période initiale de 10 jours pour que la commission d’enquête militaire puisse déposer ses conclusions.
Zamora Inducta a d’autre part relevé qu’il n’est pas nécessaire de révéler le nombre de personnes arrêtées, confirmant toutefois l’arrestation puis l’élargissement de personnes sur qui pèsent des soupçons.
"A la lumière des informations reçues, il y a eu des arrestations, pour des mesures préventives. Mais, après enquête, le détenu peut être libre", a t-il expliqué.
Inducta Zamora a réaffirmé que "il n’y aura pas de persécution autre que dans le cadre des enquêtes en cours à l’encontre des personnes suspectées.
"J’ai été en contact plusieurs fois avec la société civile de Guinée Bissau, qui est très préoccupée par la spéculation. Je leur ai donné la permission de visiter les prisonniers", a déclaré Zamora Inducta.
Certains disent qu’ils sont persécutés, en particulier les proches de l’ancien Président de la République Nino Vieira, lui-même assassiné le lendemain en signe de représaille.
Minuscule Etat de la région septentrionale de l’Afrique de l’Ouest, la Guinée Bissau est en proie à une instabilité socio-politique ponctuée de violences sur fond de trafic de drogue dure en provenance d’Amérique latine.
AUTEUR:Copyright Apa
2009-03-19 22:20:52
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