quinta-feira, março 05, 2009

La vie reprend son cours normal

Origem do documento: www.africatime.com, 05 Mar 2009
(Sud Quotidien 05/03/2009)


La vie a repris son cours normal dans la ville de Bissau, après les évènements tragiques liés à l’assassinat du président Joao Bernardo Vieira et du chef d’état-major général de l’armée bissau-guinéenne.

En ce mardi, la piste de l’aéroport international Osvaldo Vieira est complètement déserte. Pas d’avions encore moins de passagers sur les lieux. ‘’Ici, ce n’est pas comme à Dakar où il y a tout le temps des avions qui atterrissent ou décollent’’, commente un journaliste.

Les minutes passent. Mais aucun bruit d’avion n’est perceptible. Et la salle d’attente demeure désespérément vide. Le silence n’est rompu que par les conversations des journalistes et des officiels venus accueillir la délégation sénégalaise, conduite par le ministre des Affaires étrangères.

Dehors, l’entrée de la ville est calme. La circulation automobile est faible. Mais à mesure que l’on progresse, on rencontre quelques véhicules ainsi que des passants.

Et au fur et à mesure que l’on progresse à l’intérieur de la ville, la circulation automobile se fait de plus en plus dense. Dans les rues, règne une ambiance ordinaire. Au marché de Bissau, c’est même l’affluence. Dans cet hôtel situé dans le centre ville, la situation semble aussi normale. On y rencontre des clients européens et africains.

Mais la sirène du motard bissau-guinéen chargé de conduire la délégation sénégalaise ne passe pas inaperçue dans les rues. Partout, les passants s’arrêtent ou se retournent au passage du cortège. Après les évènements, les habitants semblent désormais à l’affût de tout ce qui se passe. Certains ont même leur poste radio collé à l’oreille.

Signe de l’attention qu’ils portent à l’évolution de la situation, les habitants de Bissau étaient assez nombreux à se presser près du Parlement à l’occasion de la prestation de serment du président de la République par intérim Raimundo Preira.

Dans la ville, les gens semblent toujours plongés dans l’étonnement et l’incompréhension après la mort du président de la République Nino Vieira et du chef d’état-major général des armées, le général Batista Tagmé Na Waï, tués dans deux attentats.

Au quartier Thiondel Pepel, près de la maison du défunt président de la République, un sentiment de tristesse mêlé d’inquiétude se lit sur les visages des habitants. Sans doute gardent-ils encore en mémoire la tragique exécution du Nino Vieira. D’ailleurs, les traces de la violence sont encore visibles au domicile du défunt président.

Deux véhicules de couleur noire garés devant la résidence témoignent de la violence dont les assaillants ont fait preuve. Ils ont été criblés de balles. Et une partie de la toiture de la maison a été défoncée.

« Ce qui se passe à Bissau est une honte », selon Kumba Yalla, ancien président

APA-Bissau (Guinée-Bissau) L’ex-président bissauguiéen, Kumba Yalla, renversé en 2003 par un coup d’État perpétré par l’armée, a confié mercredi à APA qu’il partage la même douleur que ses compatriots à la suite du double assassinat du président Nino Vieira et du général Tagme Na Wai.

« Ce qui c’est passé en Guinée Bissau, est une honte », a martelé l’ancien président qui estime que son parti, le Parti de la rénovation sociale (PRS, opposition), favorise une politique de non-violence.

« Quelles que soient les questions que nous devons résoudre, nous devons favoriser le dialogue, la tolérance, la paix pour trouver une solution et résoudre les problèmes », a déclaré Kumba Yalla qui se trouve en séjour privé à Dakar.

Selon des sources concordantes, Kumba Yalla serait à Dakar, pour discuter avec le président Wade au sujet de la libération de son neuveu, le sergent Tiamina Yalla arrêté par la police sénégalais, présumé’auteur de la première tentative d’assassinat du président Nino le 23 novembre dernier.

Dans sa première déclaration sur la situation politique de la Guinée Bissau, depuis les événements qui ont touché le président « Nino » Vieira et le chef d’état-major général des Forces armes, Tagme Na Waié, Kumba Yalla s’est montré disponible pour aider le pays a se mettre dans la bonne voie de la démocratie.

"Je ne vais pas laisser mes parents. Je suis à la disposition de leur service dans l’esprit d’unité nationale pour l’intérêt du pays », a-t-il ajouté.

Kumba Yalla, récemment converti à l’islam, a été peu disert sur ses projets politiques, notamment son intention de se présenter à la prochaine présidentielle prévue dans les 60 jours suivant le décès du président en fonction Nino Vieira.


par APA, APS , jeudi 5 mars 2009 | 18 Lectures
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