quarta-feira, agosto 06, 2008
Le président bissau-guinéen nomme un nouveau Premier ministre
Origem do documento: www.africatime.com, 06 Ago 2008
(Xinhuanet 06/08/2008)
BISSAU -- Le président bissau-guinéen Joao Bernardo Nino Vieira a nommé mardi soir un nouveau Premier ministre, en la personne de Carlos Correa, qui était son dernier Premier ministre avant la guerre civile de 1998 en Guinée Bissau, a appris l'Agence de presse Xinhua à Bissau.
Le président Vieira a nommé cet ancien ingénieur agronome formé en Allemagne, en remplacement de Martinho Ndafa Kabi absent du pays pour raison de santé, aussitôt après avoir dissout par décret le Parlement.
Selon la Constitution bissau-guinéenne, cette dissolution de l'Assemblée nationale devrait entraîner immédiatement la chute du gouvernement.
Ce petit Etat d'Afrique de l'Ouest de 1,3 million d'habitants, ancienne colonie portugaise indépendante depuis 1974, fait face à des remous politiques depuis ces dernières années.
La situation politique est devenue d'autant plus précaire, fin juillet, que le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et les îles du Cap-Vert (PAIGC, ex-parti unique, comptant 45 députés sur les 100) avait quitté le Pacte de stabilité politique national signé en mars 2007 entre les principales formations pour soutenir le gouvernement.
Le Parlement a voté un projet de loi prolongeant le mandat des députés qui avait expiré le 21 avril dernier, projet de loi promulgué par le président Vieira.
Mais la Cour suprême a rejeté ce projet de loi, estimant qu'il est anticonstitutionnel. Or, ce rejet a provoqué un tollé général dans la société civile et parmi certains partis politiques de l'opposition à trois mois des élections législatives.
Depuis quelques jours, le président Vieira avait ouvert une consultation avec l'ensemble de la classe politique, la société civile et le Conseil d'Etat. Cette consultation a abouti à sa décision de dissoudre le Parlement et à nommer, logiquement, un nouveau Premier ministre chargé de former son gouvernement devant gérer les affaires courantes et organiser les prochaines élections législatives déjà fixées le 16 novembre prochain.
Le chef de l'Etat bissau-guinéen, âgé de 69 ans, a du mal à obtenir une majorité à l'Assemblée nationale depuis ces trois dernières années. Dans un contexte de crise économique et sociale, il avait dû se défaire, en avril 2007, sous la pression de l'armée et de certaines formations politiques, de son Premier ministre Aristide Gomes.
L'ancien ministre de la Défense Martinho Ndafa Kabi, très proche du chef d'état-major des forces armées, avait alors pu prendre les rênes du gouvernement.
(Xinhuanet 06/08/2008)
BISSAU -- Le président bissau-guinéen Joao Bernardo Nino Vieira a nommé mardi soir un nouveau Premier ministre, en la personne de Carlos Correa, qui était son dernier Premier ministre avant la guerre civile de 1998 en Guinée Bissau, a appris l'Agence de presse Xinhua à Bissau.
Le président Vieira a nommé cet ancien ingénieur agronome formé en Allemagne, en remplacement de Martinho Ndafa Kabi absent du pays pour raison de santé, aussitôt après avoir dissout par décret le Parlement.
Selon la Constitution bissau-guinéenne, cette dissolution de l'Assemblée nationale devrait entraîner immédiatement la chute du gouvernement.
Ce petit Etat d'Afrique de l'Ouest de 1,3 million d'habitants, ancienne colonie portugaise indépendante depuis 1974, fait face à des remous politiques depuis ces dernières années.
La situation politique est devenue d'autant plus précaire, fin juillet, que le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et les îles du Cap-Vert (PAIGC, ex-parti unique, comptant 45 députés sur les 100) avait quitté le Pacte de stabilité politique national signé en mars 2007 entre les principales formations pour soutenir le gouvernement.
Le Parlement a voté un projet de loi prolongeant le mandat des députés qui avait expiré le 21 avril dernier, projet de loi promulgué par le président Vieira.
Mais la Cour suprême a rejeté ce projet de loi, estimant qu'il est anticonstitutionnel. Or, ce rejet a provoqué un tollé général dans la société civile et parmi certains partis politiques de l'opposition à trois mois des élections législatives.
Depuis quelques jours, le président Vieira avait ouvert une consultation avec l'ensemble de la classe politique, la société civile et le Conseil d'Etat. Cette consultation a abouti à sa décision de dissoudre le Parlement et à nommer, logiquement, un nouveau Premier ministre chargé de former son gouvernement devant gérer les affaires courantes et organiser les prochaines élections législatives déjà fixées le 16 novembre prochain.
Le chef de l'Etat bissau-guinéen, âgé de 69 ans, a du mal à obtenir une majorité à l'Assemblée nationale depuis ces trois dernières années. Dans un contexte de crise économique et sociale, il avait dû se défaire, en avril 2007, sous la pression de l'armée et de certaines formations politiques, de son Premier ministre Aristide Gomes.
L'ancien ministre de la Défense Martinho Ndafa Kabi, très proche du chef d'état-major des forces armées, avait alors pu prendre les rênes du gouvernement.