quinta-feira, maio 24, 2007
La Guinée-Bissau va perdre plus de 60% de ses rendements de cajou
Origem do documento: www.africatime.com, 24 Mai 2007
GUINÉE-BISSAU - 22 mai 2007 - PANAPRESS
Les producteurs bissau-guinéens de noix de cajou perdront cette année plus de 60 pour cent récoltes comme c'était le cas l'année dernière, a annoncé mardi à Bissau l'homme d'affaires Idrissa Diallo, par ailleurs leader du Parti de l'unité nationale (PUN).
S'exprimant au cours d'une conférence de presse à son domicile, M. Diallo a estimé que ce n'est pas seulement l'effondrement des cours mondiaux de la noix de cajou qui est responsable de la situation désastreuse de la baisse des prix de ce produit.
"Il faut situer les responsabilités, notamment l'incompétence des gouvernants et l'instabilité politique récurrente causée par des leaders politiques véreux", a-t-il déclaré.
"Je saisi cette occasion pour pointer un index accusateur en direction des deux principales formations politiques du pays, à savoir le PAIGC et le PRS, qui sont responsables de tout ce que le peuple est en train d'endurer", a-t-il ajouté.
De son côté, le président de l'Association commerciale de la Guinée-Bissau, Malam Nanco, a souligné que les différents gouvernements qui se sont succédé à la tête du pays sont solidairement responsables de la dévalorisation de la noix de cajou qui constitue la principale culture de rente du pays.
"Qui plus est, le gouvernement n'investit pas dans la filière cajou, car les fonds qui y sont collectés sont plutôt reversés ailleurs. Il existe un manque total de volonté politique de la part des gouvernants pour développer la filière du cajou", a-t-il martelé.
Estimant qu'il faut miser sur l'industrialisation en assurant la promotion de petites unités de transformation de la noix de cajou, M. Nanco a mis l'accent sur le fait que les hommes d'affaires bissau-guinéens sont dépourvus de ressources financières pour investir dans la filière.
"C'est pourquoi les Indiens font la loi dans la filière cajou en Guinée- Bissau. Si des mesures de régulation ne sont pas prises à temps, cette année sera pire que l'an passé concernant la commercialisation de la noix de cajou", a avertit M. Nanco.
Plus de 85 pour cent de la population rurale vit des recettes de la noix de cajou qui est l'unique produit agricole d'exportation du pays.
L'exportation et la production de la noix de cajou rapportent annuellement quelque 60 millions de dollars américains au Trésor public de la Guinée-Bissau et représente 40 pour cent au budget national.
GUINÉE-BISSAU - 22 mai 2007 - PANAPRESS
Les producteurs bissau-guinéens de noix de cajou perdront cette année plus de 60 pour cent récoltes comme c'était le cas l'année dernière, a annoncé mardi à Bissau l'homme d'affaires Idrissa Diallo, par ailleurs leader du Parti de l'unité nationale (PUN).
S'exprimant au cours d'une conférence de presse à son domicile, M. Diallo a estimé que ce n'est pas seulement l'effondrement des cours mondiaux de la noix de cajou qui est responsable de la situation désastreuse de la baisse des prix de ce produit.
"Il faut situer les responsabilités, notamment l'incompétence des gouvernants et l'instabilité politique récurrente causée par des leaders politiques véreux", a-t-il déclaré.
"Je saisi cette occasion pour pointer un index accusateur en direction des deux principales formations politiques du pays, à savoir le PAIGC et le PRS, qui sont responsables de tout ce que le peuple est en train d'endurer", a-t-il ajouté.
De son côté, le président de l'Association commerciale de la Guinée-Bissau, Malam Nanco, a souligné que les différents gouvernements qui se sont succédé à la tête du pays sont solidairement responsables de la dévalorisation de la noix de cajou qui constitue la principale culture de rente du pays.
"Qui plus est, le gouvernement n'investit pas dans la filière cajou, car les fonds qui y sont collectés sont plutôt reversés ailleurs. Il existe un manque total de volonté politique de la part des gouvernants pour développer la filière du cajou", a-t-il martelé.
Estimant qu'il faut miser sur l'industrialisation en assurant la promotion de petites unités de transformation de la noix de cajou, M. Nanco a mis l'accent sur le fait que les hommes d'affaires bissau-guinéens sont dépourvus de ressources financières pour investir dans la filière.
"C'est pourquoi les Indiens font la loi dans la filière cajou en Guinée- Bissau. Si des mesures de régulation ne sont pas prises à temps, cette année sera pire que l'an passé concernant la commercialisation de la noix de cajou", a avertit M. Nanco.
Plus de 85 pour cent de la population rurale vit des recettes de la noix de cajou qui est l'unique produit agricole d'exportation du pays.
L'exportation et la production de la noix de cajou rapportent annuellement quelque 60 millions de dollars américains au Trésor public de la Guinée-Bissau et représente 40 pour cent au budget national.
