terça-feira, maio 15, 2007
Durcissement des mesures contre l’exploitation des ressources naturelles de la Guinée Bissau
Origem do documento: www.africatime.com, 14 Mai 2007
(APA 14/05/2007)
APA-Bissau (Guinée-Bissau)- Le gouvernement bissau-guinéen a décidé de sévir contre l’exploitation clandestine et abusive des ressources naturelles du pays, a déclaré dimanche à la presse le Délégué régional de la forêt de Cacheu (nord), Idrissa Djaló.
« Nous avons décidé d’appliquer la loi forestière pour sanctionner les contrevenants. Désormais, les forces de l’ordre vont confisquer tout véhicule transportant des produits forestiers non autorisés comme les madriers qui seront aussi systématiquement saisis et les convoyeurs risquent entre un et deux ans d’emprisonnement ferme », déclare M. Djaló.
Les contrevenants devront en outre payer une forte amende dont le montant variera en fonction des dégâts occasionnés à l’environnement.
Les autorités forestières sollicitent en outre la collaboration des populations rurales à qui elles demandent de signaler la présence de tout exploitant forestier dans leurs zones respectives.
Les exploitants forestiers ne sont cependant pas les seuls à menacer les forêts, si l’on en croit Idrissa Djaló qui pointe aussi un index accusateur sur les planteurs d’anacardiers. La plantation massive de cet arbre qui produit les noix de cajou, principale ressource forestière de la Guinée-Bissau, réduit non seulement la superficie des forêts mais elle participe aussi á l’appauvrissement des sols.
« Nous sommes très préoccupés par la progression des étendues réservées aux plantations de l’anacarde qui est en train d’occuper d’énormes espaces au détriment de la forêt et des cultures vivrières. De plus, la plantation de l’anacarde entraine aussi la destruction de l’habitat animal », a fait remarquer M. Djaló.
(APA 14/05/2007)
APA-Bissau (Guinée-Bissau)- Le gouvernement bissau-guinéen a décidé de sévir contre l’exploitation clandestine et abusive des ressources naturelles du pays, a déclaré dimanche à la presse le Délégué régional de la forêt de Cacheu (nord), Idrissa Djaló.
« Nous avons décidé d’appliquer la loi forestière pour sanctionner les contrevenants. Désormais, les forces de l’ordre vont confisquer tout véhicule transportant des produits forestiers non autorisés comme les madriers qui seront aussi systématiquement saisis et les convoyeurs risquent entre un et deux ans d’emprisonnement ferme », déclare M. Djaló.
Les contrevenants devront en outre payer une forte amende dont le montant variera en fonction des dégâts occasionnés à l’environnement.
Les autorités forestières sollicitent en outre la collaboration des populations rurales à qui elles demandent de signaler la présence de tout exploitant forestier dans leurs zones respectives.
Les exploitants forestiers ne sont cependant pas les seuls à menacer les forêts, si l’on en croit Idrissa Djaló qui pointe aussi un index accusateur sur les planteurs d’anacardiers. La plantation massive de cet arbre qui produit les noix de cajou, principale ressource forestière de la Guinée-Bissau, réduit non seulement la superficie des forêts mais elle participe aussi á l’appauvrissement des sols.
« Nous sommes très préoccupés par la progression des étendues réservées aux plantations de l’anacarde qui est en train d’occuper d’énormes espaces au détriment de la forêt et des cultures vivrières. De plus, la plantation de l’anacarde entraine aussi la destruction de l’habitat animal », a fait remarquer M. Djaló.
