quarta-feira, janeiro 17, 2007

Les négociations entre le gouvernement et l’ex-premier ministre bissau guinéen dans l’impasse

Origem do documento: www.africatime.com, 17 Jan 2007
(APA 17/01/2007)

APA-Bissau (Guinée-Bissau) La médiation menée depuis quelques jours entre le Gouvernement et l’ex-premier ministre Carlos Gomis Junior par le représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies en Guinée-Bissau, Shola Omerege pour trouver une issue négociée à leur différend se trouve dans l’impasse, a constaté APA.

Le diplomate onusien qui a été reçu mardi en audience par le Premier ministre Aristides Gomes pendant plus d’une heure d’horloge, a implicitement reconnu la ’’délicatesse’’ de sa mission en raison de la ’’complexité’’ de l’affaire qui a pris une dimension plutôt ’’inattendue’’.

« L’affaire de Carlos Gomis Junior est à la fois délicate et complexe. C’est pourquoi, je ne veux pas faire de déclaration sur cette question pour l’instant pour ne pas la compliquer davantage », a-t-il ainsi déclaré à la presse au sortir de cette entrevue.

L’ex-Premier ministre qui est par ailleurs, président du Parti africain de l’indépendance de la Guinée et du Cap Vert (PAIGC, principal parti d’opposition) s’est réfugié depuis une semaine dans les locaux de la représentation des Nations-Unies en Guinée-Bissau, après une tentative d’arrestation par la police, sur ordre du ministère de l’Intérieur.

De son côté, le ministère public a donné un ultimatum de cinq jours à l’Assemblée nationale populaire (ANP) pour lever son immunité parlementaire afin qu’il soit entendu par le procureur de la république.

Carlos Gomis Junior est poursuivi dans une affaire de diffamation, de diffusion de fausses nouvelles contre le chef de l’Etat et d’atteinte à la sécurité intérieure du pays.

Cela fait suite à des propos qu’il avait tenus lors d’une interview à l’Agence de presse portugaise (LUSA) accusant le président Joao Bernardo Nino Vieira d’être l’instigateur de l’attentat qui a coûté la vie à l’ex-chef d’état-major de la marine, Muhamadu Lamine Sanha décédé il y a dix jours à Bissau.

Le chef de l’Etat refuse pour sa part toute négociation tant que son ex-premier ministre n’aura pas publiquement rectifié ses propos afin de laver son honneur qu’il estime avoir été terni par ces accusations qu’il qualifie d’« infondées ».



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