quarta-feira, abril 05, 2006

L'ancien ministre de l'Intérieur de la Guinée Bissau arrêté pour connivence avec le chef rebelle Salif Sadio

Origem do documento: www.africatime.com, 05 Abr 2006
(Rewmi 05/04/2006)

L'ancien ministre de l'Intérieur de la Guinée-Bissau, Marcelino Simoes Lopes Cabral, a été arrêté à son domicile dans la nuit de dimanche à lundi pour connivence avec une faction de rebelles casamançais, apprend-on de bonne source à Bissau. Selon une source proche de sa famille et ayant requis l'anonymat, l'ancien ministre de l'ex-président Koumba Yala serait enfermé dans une prison de la Segunda Esquadra à Bissau et était injoignable lundi toute la matinée.

Depuis bientôt trois semaines, l'armée bissau-guinéenne, à la tête d'une coalition comprenant des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), mène une guerre visant à éliminer définitivement la faction du chef autoproclamé du maquis casamançais, Salif Sadio. Cette intervention de l'armée bissau-guinéenne dans le vieux conflit de la Casamance, région méridionale du Sénégal en proie à une rébellion indépendantiste depuis 1982, est à la base d'un conflit politico-militaire en Guinée-Bissau même. Plusieurs responsables des instances dirigeantes du PAIGC, l'ancien parti au pouvoir, dont son président Carlos Gomes Junior, sont dans le collimateur des autorités, notamment pour avoir qualifié l'intervention de Bissau d'ingérence dans les affaires intérieures du Sénégal. Outre Marcelino Simoes Lopes Cabral, un député du Parti pour la rénovation sociale (PRS), Lamarana Diallo, est également accusé de fournir des informations et une aide financière au chef rebelle Salif Sadio, recherché aussi par la justice sénégalaise. Le ministère bissau-guinéen de l'Intérieur a demandé la semaine dernière, à travers le chef d'état-major des forces armées, le major général Batista Tagm Na Wai, la levée de l'immunité parlementaire de tous les députés impliqués dans cette affaire. En outre, la presse semble persécutée avec les différentes tentatives d'arrestation notées la semaine dernière et visant le correspondant en Guinée-Bissau de Radio France internationale, Alain Yoro Embalo. Selon l'administrateur de la radio privée Bombolom FM, Agnello Regala, cette station est aussi accusée de "relayer de fausses informations" en ce qui concerne ces combats qui se déroulent les long de la frontière entre le Sénégal et la Guinée-Bissau.

Source : PANA

Le président de la Guinée-Bissau demande la poursuite des combats contre les rebelles du MFDC
Le président bissau- guinéen, Joao Bernardo "Nino" Vieira, a encouragé les militaires de son pays à poursuivre les combats afin d'expulser de leur territoire les rebelle du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) qui revendiquent depuis décembre 1982 l'indépendance de la région sud du Sénégal.

"Notre volonté n'est pas de créer des hostilités, mais nous devons aussi saluer et encourager nos forces armées pour le travail patriotique qu'elles font car les rebelles ne peuvent plus rester sur notre territoire", a-t-il déclaré. S'exprimant au cours d'une audience avec au Réseau des Femmes constructrices de la paix (RMCP), le président Vieira a affirmé que si les rebelles sortent du territoire bissau-guinéen, il ordonnera immédiatement l'arrêt des combats opposant depuis le 14 mars à Sao-Domingos l'armée de son pays au partisans du chef de la branche armée du MFDC, Salif Sadio. Il a souligné sa désapprobation de l'attitude des partis politiques face au chef de l'état-major général des Forces armées, le général Tagmé Na Waié, pour avoir dénoncé une connivence supposée entre les rebelles du MFDC et certains responsables politiques bissau-guinéens. Le général Na Waié avait menacé de faire arrêter un député du Parti de la rénovation sociale (PRS), Lamarana Diallo, pour ses liens présumés avec les rebelles sénégalais.

Source : PANA



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