sexta-feira, março 17, 2006
L'armée bissau-Guinéenne cherche à "prendre Salif Sadio et sa base"
Origem do documento: www.africatime.com, 17 Mar 2006
(Le Point 17/03/2006)
Un chef de l'armée bissau-guinéenne a confirmé avoir lancé jeudi une attaque contre la base arrière d'un chef de l'ex-rébellion de Casamance (sud du Sénégal) près de Baraca Mandioca (extrême nord de la Guinée-Bissau), au cours de laquelle trois de ses hommes ont été tués.
Cette attaque a visé la base de Salif Sadio, autoproclamé "général en chef" du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC, ex-indépendantiste), avaient annoncé plus tôt des responsables civils du Mouvement.
"Notre objectif, c'est de prendre Salif (Sadio) et sa base", a déclaré le major Québa Djiassi, commandant des troupes bissau-guinéennes qui ont mené l'attaque, selon cet officier, avec l'appui de dissidents sénégalais MFDC.
Selon lui, trois soldats bissau-guinéens ont été tués et quatre blessés par des mines disposées par Salif Sadio et ses hommes qui avaient abandonné leur camp avant l'attaque.
Le major Djiassi n'a pu expliquer les raisons de cette attaque, indiquant simplement qu'elle avait été prise au niveau de l'état-major bissau-guinéen.
Des batteries d'artillerie lourde de l'armée bissau-guinéenne continuaient jeudi en fin d'après-midi à pilonner les zones de Bambali et de Guedel (extrême sud du Sénégal) depuis Sao Domingos (nord de la Guinée-Bissau).
Trois combattants, dont un des conseillers de Salif Sadio, Malamine Tamba, ont été arrêtés puis transférés au commissariat de Sao Domingos, selon le major Djiessi.
Des centaines d'habitants de villages proches des zones où se déroulent les combats continuaient de fuir jeudi en fin de journée alors que plusieurs milliers de soldats bissau-guinéens étaient massés à la frontière sénégalaise.
Plus tôt jeudi, un militaire bissau-guinéen avait affirmé que l'armée bissau-guinéenne livrait un combat contre "l'état-major" de Salif Sadio et qu'au moins 600 hommes étaient engagés dans cette opération déclenchée dans la nuit de mercredi à jeudi.
Selon trois responsables de la branche politique du MFDC, qui ont requis l'anonymat, les combats ont également opposé les hommes de Salif Sadio et une "coalition" de combattants dirigée par Ibrahima Magne Diémé, autre chef militaire du mouvement.
Selon des sources concordantes contactées en Casamance, cet évènement intervient au moment où plusieurs chefs de guerre du MFDC seraient en concurrence pour un commandement militaire unique qui doit être instauré en vue de nouvelles négociations entre le gouvernement sénégalais et le MFDC.
Ces négociations ont été lancées officiellement en février 2005, conformément à l'accord général de paix signé le 30 décembre 2004 à Ziguinchor.
Selon des observateurs à Bissau, la branche de Salif Sadio paie par cette attaque son soutien à la rébellion bissau-guinéenne menée en 1999 par Ansoumane Mané, qui avait déposé le président Joao Bernardo Vieira, de nouveau au pouvoir depuis août 2005.
(Le Point 17/03/2006)
Un chef de l'armée bissau-guinéenne a confirmé avoir lancé jeudi une attaque contre la base arrière d'un chef de l'ex-rébellion de Casamance (sud du Sénégal) près de Baraca Mandioca (extrême nord de la Guinée-Bissau), au cours de laquelle trois de ses hommes ont été tués.
Cette attaque a visé la base de Salif Sadio, autoproclamé "général en chef" du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC, ex-indépendantiste), avaient annoncé plus tôt des responsables civils du Mouvement.
"Notre objectif, c'est de prendre Salif (Sadio) et sa base", a déclaré le major Québa Djiassi, commandant des troupes bissau-guinéennes qui ont mené l'attaque, selon cet officier, avec l'appui de dissidents sénégalais MFDC.
Selon lui, trois soldats bissau-guinéens ont été tués et quatre blessés par des mines disposées par Salif Sadio et ses hommes qui avaient abandonné leur camp avant l'attaque.
Le major Djiassi n'a pu expliquer les raisons de cette attaque, indiquant simplement qu'elle avait été prise au niveau de l'état-major bissau-guinéen.
Des batteries d'artillerie lourde de l'armée bissau-guinéenne continuaient jeudi en fin d'après-midi à pilonner les zones de Bambali et de Guedel (extrême sud du Sénégal) depuis Sao Domingos (nord de la Guinée-Bissau).
Trois combattants, dont un des conseillers de Salif Sadio, Malamine Tamba, ont été arrêtés puis transférés au commissariat de Sao Domingos, selon le major Djiessi.
Des centaines d'habitants de villages proches des zones où se déroulent les combats continuaient de fuir jeudi en fin de journée alors que plusieurs milliers de soldats bissau-guinéens étaient massés à la frontière sénégalaise.
Plus tôt jeudi, un militaire bissau-guinéen avait affirmé que l'armée bissau-guinéenne livrait un combat contre "l'état-major" de Salif Sadio et qu'au moins 600 hommes étaient engagés dans cette opération déclenchée dans la nuit de mercredi à jeudi.
Selon trois responsables de la branche politique du MFDC, qui ont requis l'anonymat, les combats ont également opposé les hommes de Salif Sadio et une "coalition" de combattants dirigée par Ibrahima Magne Diémé, autre chef militaire du mouvement.
Selon des sources concordantes contactées en Casamance, cet évènement intervient au moment où plusieurs chefs de guerre du MFDC seraient en concurrence pour un commandement militaire unique qui doit être instauré en vue de nouvelles négociations entre le gouvernement sénégalais et le MFDC.
Ces négociations ont été lancées officiellement en février 2005, conformément à l'accord général de paix signé le 30 décembre 2004 à Ziguinchor.
Selon des observateurs à Bissau, la branche de Salif Sadio paie par cette attaque son soutien à la rébellion bissau-guinéenne menée en 1999 par Ansoumane Mané, qui avait déposé le président Joao Bernardo Vieira, de nouveau au pouvoir depuis août 2005.