quarta-feira, março 29, 2006
Des députés bissau-guinéens accusés de soutenir le Mfdc : Le général Tagmé Na Waï prêt à foncer sur Salif Sadio
Origem do documento: www.africatime.com, 29 Mar 2006
(Le Quotidien 29/03/2006)
Le chef de l’Etat-major des Forces armées de la Guinée-Bissau, le général Tagmé Na Waï, a annoncé lundi dernier à Bissau que ses troupes étaient à 150 mètres de la base des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc), attendant l’ordre d’attaquer.
«Nous n’avons pas encore donné l’ordre d’attaquer parce que nous soupçonnons que le terrain est miné. Nous y avons envoyé des démineurs», a-t-il déclaré devant la Commission parlementaire pour la défense et la sécurité.
Des combats opposent depuis le 14 mars à San Domingos, en Guinée-Bissau, l’Armée bissau-guinéenne aux partisans du chef de la branche armée du Mfdc, Salif Sadio.
Le Mfdc, qui réclame depuis décembre 1982 l’indépendance de la Casamance, la région sud du Sénégal, a des bases arrières en Guinée-Bissau.
Le chef de l’Etat-major général des Forces armées de la Guinée-Bissau, le général Tagmé Na Waï, a accusé certains députés de son pays d’avoir des liens avec le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) qui lutte pour l’indépendance de la région sud du Sénégal.
«Nous avons déjà demandé la levée de l’immunité parlementaire d’un député pour qu’il soit confronté avec les rebelles que nous avons arrêtés sur le champ de bataille», a-t-il déclaré, promettant de révéler bientôt l’identité des parlementaires mis en cause.
S’exprimant lundi à Bissau devant la Commission parlementaire pour la Défense et la Sécurité, le général Na Waï a déclaré qu’il existe des «preuves irréfutables» que le Mfdc reçoit des «soutiens, des aliments et des informations par téléphone cellulaire d’hommes politiques bissau-guinéens».
Il a affirmé qu’il détient des preuves que les indépendantistes de la Casamance possèdent des «représentations» dans les localités bissau-guinéennes d’Ingoré, de San Domingo, de Bigene et de Farim, soulignant que ces actes constituent une violation des accords de bon voisinage avec le Sénégal.
Il a présenté à la Commission parlementaire 10 jeunes indépendantistes casamançais présumés capturés lors des combats opposant depuis le 14 mars l’Armée bissau-guinéenne aux partisans du chef militaire du Mfdc, Salif Sadio.
«Voilà les preuves montrant que les rebelles (sénégalais) sont sur notre territoire. Ce sont eux qui nous ont donné les noms de ceux qui les soutiennent dans notre pays», a déclaré le chef de l’Armée bissau-guinéenne.
Il a assuré, qu’après avoir bouté les rebelles du Mfdc hors du territoire bissau-guinéen, il s’attaquera aux hommes politiques qui «veulent créer la confusion» en soutenant les rebelles casamançais.
Le général Na Waï a aussi accusé un parti bissau-guinéen d’avoir sollicité le soutien des indépendantistes du Mfdc lors de l’élection présidentielle de juin 2005.
(Le Quotidien 29/03/2006)
Le chef de l’Etat-major des Forces armées de la Guinée-Bissau, le général Tagmé Na Waï, a annoncé lundi dernier à Bissau que ses troupes étaient à 150 mètres de la base des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc), attendant l’ordre d’attaquer.
«Nous n’avons pas encore donné l’ordre d’attaquer parce que nous soupçonnons que le terrain est miné. Nous y avons envoyé des démineurs», a-t-il déclaré devant la Commission parlementaire pour la défense et la sécurité.
Des combats opposent depuis le 14 mars à San Domingos, en Guinée-Bissau, l’Armée bissau-guinéenne aux partisans du chef de la branche armée du Mfdc, Salif Sadio.
Le Mfdc, qui réclame depuis décembre 1982 l’indépendance de la Casamance, la région sud du Sénégal, a des bases arrières en Guinée-Bissau.
Le chef de l’Etat-major général des Forces armées de la Guinée-Bissau, le général Tagmé Na Waï, a accusé certains députés de son pays d’avoir des liens avec le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) qui lutte pour l’indépendance de la région sud du Sénégal.
«Nous avons déjà demandé la levée de l’immunité parlementaire d’un député pour qu’il soit confronté avec les rebelles que nous avons arrêtés sur le champ de bataille», a-t-il déclaré, promettant de révéler bientôt l’identité des parlementaires mis en cause.
S’exprimant lundi à Bissau devant la Commission parlementaire pour la Défense et la Sécurité, le général Na Waï a déclaré qu’il existe des «preuves irréfutables» que le Mfdc reçoit des «soutiens, des aliments et des informations par téléphone cellulaire d’hommes politiques bissau-guinéens».
Il a affirmé qu’il détient des preuves que les indépendantistes de la Casamance possèdent des «représentations» dans les localités bissau-guinéennes d’Ingoré, de San Domingo, de Bigene et de Farim, soulignant que ces actes constituent une violation des accords de bon voisinage avec le Sénégal.
Il a présenté à la Commission parlementaire 10 jeunes indépendantistes casamançais présumés capturés lors des combats opposant depuis le 14 mars l’Armée bissau-guinéenne aux partisans du chef militaire du Mfdc, Salif Sadio.
«Voilà les preuves montrant que les rebelles (sénégalais) sont sur notre territoire. Ce sont eux qui nous ont donné les noms de ceux qui les soutiennent dans notre pays», a déclaré le chef de l’Armée bissau-guinéenne.
Il a assuré, qu’après avoir bouté les rebelles du Mfdc hors du territoire bissau-guinéen, il s’attaquera aux hommes politiques qui «veulent créer la confusion» en soutenant les rebelles casamançais.
Le général Na Waï a aussi accusé un parti bissau-guinéen d’avoir sollicité le soutien des indépendantistes du Mfdc lors de l’élection présidentielle de juin 2005.
