quinta-feira, dezembro 22, 2005
Diamecoune rencontre en Guinée Bissau l'aile combattante de la rebellion casamançaise
Origem do documento: www.africatime.com, 22 Dez 2005
Diamecoune rencontre en Guinée Bissau l'aile combattante de la rebellion casamançaise
(Rewmi 22/12/2005)
Le président du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), l'abbé Augustin Diamacoune Senghor, a rencontré mardi, l'aile combattante de cette rébellion réclamant l'indépendance de la partie méridionale du Sénégal, dans la localité bissau guinéenne de Sao-Domingo, a-t-on appris mercredi de source autorisée.
Une telle rencontre entre le leader politique et les chefs de guerre du mouvement rebelle ne s'est pas tenue depuis mars 1993, indique-t-on. Selon M. Pierre Goudiaby Atépa, président du Collectif des cadres casamançais qui en est l'initiateur, la rencontre a regroupé autour du président du MFDC, l'abbé Diamacoune Senghor, les chefs de l'aile combattante du mouvement, Atika, en présence du chef d'état-major de l'armée bissau-guinéenne, le général Tagm Na Way et du directeur de la sécurité de la Guinée-Bissau, M. Bassirou Dabo. Au cours d'une conférence de presse tenue tard mardi soir à Ziguinchor, la capitale de la région naturelle de la Casamance, M. Goudiaby a précisé que l'abbé Diamacoune Senghor a eu un entretien à huis-clos avec MM Magne Diémé et César Badiate, respectivement chefs des factions dites "Kampala" et "Kassolol", accompagnés de leurs principaux lieutenants. M. Goudiaby n'a pas divulgué la teneur de l'entretien mais a déclaré que les deux chefs de guerre ont demandé au prélat de faire reculer l'échéance de fin décembre courant initialement prévue pour les négociations avec le gouvernement sénégalais, "au motif qu'ils voudraient avoir le temps nécessaire de rendre compte à leurs bases respectives". Les négociations dites de Foundiougne II, convenues du 27 au 29 décembre lors d'une rencontre le 23 novembre dernier à Dakar entre le président Abdoulaye Wade et l'abbé Diamacoune Senghor, devaient faire suite à celles débutées en février 2005 dans la même localité et interrompues après seulement trois jours de travaux, au lendemain des accords de paix signés à Ziguinchor le 30 décembre 2004 entre le gouvernement sénégalais et le MFDC.
Diamecoune rencontre en Guinée Bissau l'aile combattante de la rebellion casamançaise
(Rewmi 22/12/2005)
Le président du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), l'abbé Augustin Diamacoune Senghor, a rencontré mardi, l'aile combattante de cette rébellion réclamant l'indépendance de la partie méridionale du Sénégal, dans la localité bissau guinéenne de Sao-Domingo, a-t-on appris mercredi de source autorisée.
Une telle rencontre entre le leader politique et les chefs de guerre du mouvement rebelle ne s'est pas tenue depuis mars 1993, indique-t-on. Selon M. Pierre Goudiaby Atépa, président du Collectif des cadres casamançais qui en est l'initiateur, la rencontre a regroupé autour du président du MFDC, l'abbé Diamacoune Senghor, les chefs de l'aile combattante du mouvement, Atika, en présence du chef d'état-major de l'armée bissau-guinéenne, le général Tagm Na Way et du directeur de la sécurité de la Guinée-Bissau, M. Bassirou Dabo. Au cours d'une conférence de presse tenue tard mardi soir à Ziguinchor, la capitale de la région naturelle de la Casamance, M. Goudiaby a précisé que l'abbé Diamacoune Senghor a eu un entretien à huis-clos avec MM Magne Diémé et César Badiate, respectivement chefs des factions dites "Kampala" et "Kassolol", accompagnés de leurs principaux lieutenants. M. Goudiaby n'a pas divulgué la teneur de l'entretien mais a déclaré que les deux chefs de guerre ont demandé au prélat de faire reculer l'échéance de fin décembre courant initialement prévue pour les négociations avec le gouvernement sénégalais, "au motif qu'ils voudraient avoir le temps nécessaire de rendre compte à leurs bases respectives". Les négociations dites de Foundiougne II, convenues du 27 au 29 décembre lors d'une rencontre le 23 novembre dernier à Dakar entre le président Abdoulaye Wade et l'abbé Diamacoune Senghor, devaient faire suite à celles débutées en février 2005 dans la même localité et interrompues après seulement trois jours de travaux, au lendemain des accords de paix signés à Ziguinchor le 30 décembre 2004 entre le gouvernement sénégalais et le MFDC.
