sexta-feira, março 18, 2005
SÉNÉGAL-GUINÉE-BISSAU : La société malaisienne Markmore prospecte le pétrole dans le Dôme flore
Origem do documento: Le Soleil , Dakar, 18 Mar 2005
por ADAMA MBODJ
La société privée malaisienne Markmore Energy est le nouvel opérateur du permis d’exploitation et de prospection de pétrole dans la zone du Dôme Flore partagée entre le Sénégal et la Guinée -Bissau.
Le potentiel de pétrole lourd mis en évidence dans cette zone est énorme. Il est estimé à de plus 1,1 milliard de barils. Et c’est cette importante réserve que la société malaisienne de pétrole et de gaz « Markmore » va désormais tenter de valoriser. Elle vient, en effet, d’entrer dans le permis d’exploitation et de prospection que vient de lui céder la société fusion Oil and Gas laquelle est une filiale de la société Sterling Energy. L’accord cession a été signé hier, par les responsables des différentes sociétés, en présence de Me Madické Niang, ministre de l’Énergie et des Mines, et de son homologue Bissau–Guinéen, Martinho Dafa Cabi, ministre des Recherches naturelles et de l’Énergie. Le block Dôme Flore couvre une superficie en offshore de 1699 km2 partagée entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Et c’est une zone qui est sous la supervision de l’agence de gestion et de coopération (Agc) laquelle avait conclu le permis de recherche et de prospection avec la société Fusion. L’entreprise Agc est l’opérateur par lequel l’Agc exerce la mission qui lui est confiée d’administrer et de gérer les ressources pétrolières et minières ainsi que les ressources halieutiques dans la zone d’exploitation commune au Sénégal et à la Guinée-Bissau.
Et le nouvel opérateur « Markmore » va ainsi acquérir 55 % des intérêts dans l’exploitation pour devenir le principal exploitant du permis « Dôme Flore ». Sterling Energy, qui est une société basée à Londres, détient présentement les 85 % des intérêts du permis d’exploitation grâce à sa filiale Sterling Oil & Gras Pty. Celle-ci gardera les 30 % d’intérêts, après la prise de participation de Markmore. Les 15 % d’intérêts restant sont détenus par l’Agc grâce à sa société l’entreprise Agc.
Markmore va par ailleurs financer les études de mise en valeur des réserves de pétrole lourd et en même temps les coûts de mise en place d’un forage d’exploitation, avec un paiement supplémentaire d’un bonus sur les résultats de sa prospection. Avec ce nouvel opérateur, c’est des perspectives qui s’ouvrent dans cette « zone » avec de réels espoirs d’exploitation du pétrole lourd. Les investissements prévus pour les phases d’études qui seront réalisées durant l’année en cours et les tests de production prévus en 2006 s’élèvent à près de 12, 5 milliards de F.Cfa.
La zone du Dôme flore est connue pour ses importantes réserves de pétrole et, avec l’avancée de la nouvelle technologie, la mise en valeur de ce pétrole lourd devient possible. Markmore compte pour cela utiliser la technologie qui a fait ses preuves sur d’autres sites notamment au Canada.
C’est en tout cas des pas importants que les deux ministres ont appréciés comme le début d’un processus de mise en valeur du potentiel pétrolier de la zone. Et cette signature illustre l’importance que les deux pays accordent à l’Agc.
por ADAMA MBODJ
La société privée malaisienne Markmore Energy est le nouvel opérateur du permis d’exploitation et de prospection de pétrole dans la zone du Dôme Flore partagée entre le Sénégal et la Guinée -Bissau.
Le potentiel de pétrole lourd mis en évidence dans cette zone est énorme. Il est estimé à de plus 1,1 milliard de barils. Et c’est cette importante réserve que la société malaisienne de pétrole et de gaz « Markmore » va désormais tenter de valoriser. Elle vient, en effet, d’entrer dans le permis d’exploitation et de prospection que vient de lui céder la société fusion Oil and Gas laquelle est une filiale de la société Sterling Energy. L’accord cession a été signé hier, par les responsables des différentes sociétés, en présence de Me Madické Niang, ministre de l’Énergie et des Mines, et de son homologue Bissau–Guinéen, Martinho Dafa Cabi, ministre des Recherches naturelles et de l’Énergie. Le block Dôme Flore couvre une superficie en offshore de 1699 km2 partagée entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Et c’est une zone qui est sous la supervision de l’agence de gestion et de coopération (Agc) laquelle avait conclu le permis de recherche et de prospection avec la société Fusion. L’entreprise Agc est l’opérateur par lequel l’Agc exerce la mission qui lui est confiée d’administrer et de gérer les ressources pétrolières et minières ainsi que les ressources halieutiques dans la zone d’exploitation commune au Sénégal et à la Guinée-Bissau.
Et le nouvel opérateur « Markmore » va ainsi acquérir 55 % des intérêts dans l’exploitation pour devenir le principal exploitant du permis « Dôme Flore ». Sterling Energy, qui est une société basée à Londres, détient présentement les 85 % des intérêts du permis d’exploitation grâce à sa filiale Sterling Oil & Gras Pty. Celle-ci gardera les 30 % d’intérêts, après la prise de participation de Markmore. Les 15 % d’intérêts restant sont détenus par l’Agc grâce à sa société l’entreprise Agc.
Markmore va par ailleurs financer les études de mise en valeur des réserves de pétrole lourd et en même temps les coûts de mise en place d’un forage d’exploitation, avec un paiement supplémentaire d’un bonus sur les résultats de sa prospection. Avec ce nouvel opérateur, c’est des perspectives qui s’ouvrent dans cette « zone » avec de réels espoirs d’exploitation du pétrole lourd. Les investissements prévus pour les phases d’études qui seront réalisées durant l’année en cours et les tests de production prévus en 2006 s’élèvent à près de 12, 5 milliards de F.Cfa.
La zone du Dôme flore est connue pour ses importantes réserves de pétrole et, avec l’avancée de la nouvelle technologie, la mise en valeur de ce pétrole lourd devient possible. Markmore compte pour cela utiliser la technologie qui a fait ses preuves sur d’autres sites notamment au Canada.
C’est en tout cas des pas importants que les deux ministres ont appréciés comme le début d’un processus de mise en valeur du potentiel pétrolier de la zone. Et cette signature illustre l’importance que les deux pays accordent à l’Agc.
