sexta-feira, agosto 21, 2009
Le Procureur dit recevoir des menaces de mort
Origem do documento: www.africatime.com, 20 ago 2009
(Sud Quotidien 20/08/2009)
Le Procureur général de la République de Guinée Bissau, Luis Manuel Cabral, a déclaré mercredi à Bissau, avoir « reçu ces derniers temps plusieurs appels téléphoniques anonymes » de menace de mort ».
« Je n’ai aucune preuve me permettant d’attribuer de telles menaces à l’armée. Je suis d’ailleurs obligé de quitter mon domicile tous les soirs pour aller passer la nuit en des lieux plus sûrs » a-t-il dit.
Selon des sources dignes de foi, cette situation de menaces de mort serait liée aux investigations en cours en vue de faire toute la lumière sur les assassinats du président Nino Vieira et du général Batista Tagm Na Wai, chef d’état major des forces armées, les 1er et 2 mars dernier. Parlant de l’enquête sur ce double assassinat, il a déclaré : "Comme vous le savez, nous sommes dans un pays qui traverse une crise politique et économique sans précédent, tant et si bien que l’Etat n’a pas mis à ma disposition les moyens financiers appropriés en vue de mener à bien les investigations ».
Pour clore cette série d’enquêtes, a-t-il précisé, nous devons entendre la déposition de la veuve de Nino Vieira qui se trouve actuellement à Bruxelles. Les partenaires au développement de la Guinée-Bissau, notamment la France, exigent que toute la lumière soit faite sur les événements tragiques des 1er et 2 mars.
Beaucoup de meurtres restent à être élucidés en Guinée Bissau depuis le 30 novembre 2000, date à laquelle le général Ansumane Mané, leader de la junte militaire, a été abattu par les militaires.
Ont ensuite suivi les assassinats du général Verissimo Correia Seabra, du candidat à la présidentielle Baciro Dabo et de l’ancien ministre de la Défense Helder Proença, sans pour autant que les auteurs de ces crimes ne soient traduits en justice.
(Apa)
© Copyright Sud Quotidien
(Sud Quotidien 20/08/2009)
Le Procureur général de la République de Guinée Bissau, Luis Manuel Cabral, a déclaré mercredi à Bissau, avoir « reçu ces derniers temps plusieurs appels téléphoniques anonymes » de menace de mort ».
« Je n’ai aucune preuve me permettant d’attribuer de telles menaces à l’armée. Je suis d’ailleurs obligé de quitter mon domicile tous les soirs pour aller passer la nuit en des lieux plus sûrs » a-t-il dit.
Selon des sources dignes de foi, cette situation de menaces de mort serait liée aux investigations en cours en vue de faire toute la lumière sur les assassinats du président Nino Vieira et du général Batista Tagm Na Wai, chef d’état major des forces armées, les 1er et 2 mars dernier. Parlant de l’enquête sur ce double assassinat, il a déclaré : "Comme vous le savez, nous sommes dans un pays qui traverse une crise politique et économique sans précédent, tant et si bien que l’Etat n’a pas mis à ma disposition les moyens financiers appropriés en vue de mener à bien les investigations ».
Pour clore cette série d’enquêtes, a-t-il précisé, nous devons entendre la déposition de la veuve de Nino Vieira qui se trouve actuellement à Bruxelles. Les partenaires au développement de la Guinée-Bissau, notamment la France, exigent que toute la lumière soit faite sur les événements tragiques des 1er et 2 mars.
Beaucoup de meurtres restent à être élucidés en Guinée Bissau depuis le 30 novembre 2000, date à laquelle le général Ansumane Mané, leader de la junte militaire, a été abattu par les militaires.
Ont ensuite suivi les assassinats du général Verissimo Correia Seabra, du candidat à la présidentielle Baciro Dabo et de l’ancien ministre de la Défense Helder Proença, sans pour autant que les auteurs de ces crimes ne soient traduits en justice.
(Apa)
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