sexta-feira, maio 27, 2005

Wade encarregado por Ialá de recuperar dinheiro na Costa do Marfim

Origem do documento: www.africatime.com, 27 Mai 2005

Wade chargé par Kumba Yalla de récupérer des sous en Côte d'Ivoire
(Confidentiel 27/05/2005)


Selon la Lettre du Continent, l’ancien président de la Guinée Bissau, Kumba Yalla a demandé au président sénégalais Abdoulaye Wade de récupérer en Côte d’Ivoire une partie d’une somme de (5,7 millions de dollars) près de 3 milliards de francs Cfa que le président Obasanjo du Nigéria avaient prêté à Kumba Yalla.

Bien entendu le journal parisien met le terme de millions de dollars « prêtés » entre guillemets comme pour insinuer que c’est une somme d’argent qui a été gracieusement offerte par Obasanjo à Kumba Yalla. Le journal ne dit pas quelle utilisation a été faite de cette somme, ni comment s’est passé ce «prêt »
Seulement la Lettre du Continent indique que c’est un ami, camerounaise, de nationalité à la sœur de Kumba Yalla qui avait (« empruntés ») les millions de dollars. Le terme « empruntés » est aussi entre guillemet. Pour la revue cet argent se trouve dans une banque en Côte d’Ivoire et que le président Wade a été chargé par Kumba Yalla en personne pour être récupérer l’argent. La Lettre du continent qui pose la question comme devinette semble en savoir beaucoup plus qu’il le dit
La Lettre du Continent un journal très informé et bien introduit dans les palais africains.
Le président Wade est très lié à Kumba Yalla au point d’être accusé de droit d’ingérence en Guinée Bissau. Sous la plume du secrétaire national de la Plate-forme des ONG, Jammel Handem, le journal "Kansaré" fustigeait récemment dans une de ses éditions ce qu’il appelle "les plans machiavéliques" du président sénégalais, Abdoulaye Wade, et de Koumba Yala.
"Une conspiration internationale mène la Guinée-Bissau au drame", soutenait le journal en manchette, précisant que même s'il n'y avait pas encore de tirs (de coups de feu), "la Guinée-Bissau est déjà en guerre". Rendant la communauté internationale responsable de cette situation, M. Handem, estime qu'en critiquant les ingérences étrangères dans le processus électoral du 19 juin prochain, "le président sénégalais n'a fait que mettre à nu sa propre ingérence dans les affaires intérieures de la Guinée-Bissau".
On rappelle qu'à l'occasion de la 10ème conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organisation de mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG) le 9 mai à Bissau, le chef de l'Etat sénégalais avait, au nom de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de l'Union africaine (UA), demandé "à ce qu'on laisse les Bissau-Guinéens choisir leurs propres leaders car ils sont assez mûrs et grands pour le faire". Depuis, Yalla s’est autoproclamé, président de la Guinée Bissau, avant de faire un rapide tour à Dakar puis de retourner à Bissau pour s’emparer du palais pendant quelques heures.



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