sexta-feira, maio 13, 2005
37 militantes suspensos por um ano
Origem do documento: Sud Quotidien, Dakar, 10/05/2005
37 membres du Paigc suspendus pour un an
Le Comité central du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et des îles du Cap-Vert (Paigc, ancien parti unique, au pouvoir) a décidé avant-hier, de suspendre pour un an 37 membres de ses instances dirigeantes, dont le premier vice-président, Aristides Gomes, également député au parlement.
Commentant cette décision à l'issue d'une réunion de quatre jours à Bissau, le ministre de la Présidence chargé du Conseil des ministres, des Affaires parlementaires et porte-parole du gouvernement, Daniel Gomes, a déclaré que les personnalités incriminées "ont violé de manière flagrante les règles statutaires régissant le Paigc". "Elles ont opté pour le soutien à un candidat autre que celui que le Paigc a désigné pour les prochaines joutes présidentielles, en l'occurrence, Malam Bacai Sanha. C'est la raison pour laquelle ces personnalités ont écopé d'une suspension d'un an", a précisé Gomes, qui a ajouté que le parti est sorti "plus que jamais uni" des quatre jours de réunion.
Une des personnalités suspendues, Helder Proença, a affirmé que le Comité central du PAIGC a fait l'objet "de manipulation", expliquant que la décision prise à leur encontre est "anti- statutaire". "Nous sommes libres de nous soumettre ou pas à cette décision qui passe outre les lois régissant le parti. D'ailleurs, nous n'accepterons jamais une telle décision", a t-il dit, ajoutant que l'affaire sera portée devant la justice dès la semaine prochaine.
Le groupe des 37 cadres du PAIGC suspendus constitue une aile de la mouvance de Nino Vieira, ex-président de la Guinée-Bissau qui a déposé sa candidature à la Cour suprême pour le scrutin présidentiel et qui se trouve présentement au Portugal comme réfugié politique.
C'est ce même groupe, dirigé par Aristides Gomes, qui avait organisé début mars, le retour controversé de Nino Vieira en Guinée-Bissau. C'est également lui qui avait demandé la tenue d'un congrès extraordinaire au sein du PAIGC au mois de mars dernier. En février dernier, le président du groupe parlementaire du PAIGC, Cipriano Cassama, qui a maille à partir avec le Premier ministre et toujours président du parti, Carlos Gomes Junior, avait également écopé d'une suspension.
Le Paigc a reconquis le pouvoir lors des élections législatives de mars 2004 après en avoir été évincé en 1999 par le Parti de la rénovation sociale (Prs) de Koumba Yala Kobdé Nhanca.
37 membres du Paigc suspendus pour un an
Le Comité central du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et des îles du Cap-Vert (Paigc, ancien parti unique, au pouvoir) a décidé avant-hier, de suspendre pour un an 37 membres de ses instances dirigeantes, dont le premier vice-président, Aristides Gomes, également député au parlement.
Commentant cette décision à l'issue d'une réunion de quatre jours à Bissau, le ministre de la Présidence chargé du Conseil des ministres, des Affaires parlementaires et porte-parole du gouvernement, Daniel Gomes, a déclaré que les personnalités incriminées "ont violé de manière flagrante les règles statutaires régissant le Paigc". "Elles ont opté pour le soutien à un candidat autre que celui que le Paigc a désigné pour les prochaines joutes présidentielles, en l'occurrence, Malam Bacai Sanha. C'est la raison pour laquelle ces personnalités ont écopé d'une suspension d'un an", a précisé Gomes, qui a ajouté que le parti est sorti "plus que jamais uni" des quatre jours de réunion.
Une des personnalités suspendues, Helder Proença, a affirmé que le Comité central du PAIGC a fait l'objet "de manipulation", expliquant que la décision prise à leur encontre est "anti- statutaire". "Nous sommes libres de nous soumettre ou pas à cette décision qui passe outre les lois régissant le parti. D'ailleurs, nous n'accepterons jamais une telle décision", a t-il dit, ajoutant que l'affaire sera portée devant la justice dès la semaine prochaine.
Le groupe des 37 cadres du PAIGC suspendus constitue une aile de la mouvance de Nino Vieira, ex-président de la Guinée-Bissau qui a déposé sa candidature à la Cour suprême pour le scrutin présidentiel et qui se trouve présentement au Portugal comme réfugié politique.
C'est ce même groupe, dirigé par Aristides Gomes, qui avait organisé début mars, le retour controversé de Nino Vieira en Guinée-Bissau. C'est également lui qui avait demandé la tenue d'un congrès extraordinaire au sein du PAIGC au mois de mars dernier. En février dernier, le président du groupe parlementaire du PAIGC, Cipriano Cassama, qui a maille à partir avec le Premier ministre et toujours président du parti, Carlos Gomes Junior, avait également écopé d'une suspension.
Le Paigc a reconquis le pouvoir lors des élections législatives de mars 2004 après en avoir été évincé en 1999 par le Parti de la rénovation sociale (Prs) de Koumba Yala Kobdé Nhanca.
